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Le fondateur du style

Kanbun Uechi naquit à Okinawa le 5 mai (1877-1948)Il était le fils aîné d'une famille de samuraï qui avait choisi une vie rurale a Izumi, Nord d'Okinawa. Pour éviter la circonscription et pour apprendre les arts martiaux, le jeune Kanbun parti pour la Chine, en mars 1897, dans la province de Fukken et fit connaissance avec le maître chinois, Chou Tsu Wo (1874 - 1926) en japonais: Shu Shi Wa. Il était de grande taille, doté d’une énorme force, il était excellent calligraphe, peintre et de religion taoïste. Sa famille était riche et noble.

Ce maître était connu pour sa grande maîtrise des styles du dragon, du tigre et de la grue, le Pangaînoon. Une savante synthèse des styles du sud de la Chine combinant la force du Shaolin Kempo et la souplesse du Eishun Ken. C'est l’art de manier la dureté et la souplesse de notre corps. Han Kou Nan (en chinois) et Kou-nan-Jizai (en japonais).

Cela se traduit par l'harmonie entre ce qui est dur et ce qui est fluide et le jeu complexe des rapports de ces deux opposés. Ainsi les techniques de combat doivent appliquer librement ces deux caractères.

L'idée était que souplesse et dureté devaient être utilisées en combat. Le dur sera vaincu par ce qui est fluide, le fluide par ce qui est à moitié dur. Le semi-dur par ce qui est dur. Cela se rapporte à un pratiquant à la douceur intérieure et à la dureté externe de son corps, pendant l’exécution martiale. Tout comme la nature est constituée de matières et de mouvements durs et souples.

Le Uechi-ryû indique que l’esprit (Shin), la technique (Gi) et le physique (Taï) doivent être en harmonie avec ces deux éléments de dureté et de souplesse. L’école Uechi-ryû privilégie les techniques de combat rapproché, la proximité avec l’adversaire augmente les risques de coups et de contacts physiques.

Pour ces raisons, nous pratiquons beaucoup d’exercices de durcissement tel que Sanchin et le Kote kitae. A partir de ces exercices de durcissement, nous apprenons à quel moment utiliser la dureté et à quel moment utiliser la souplesse. Le style est basé sur des techniques très rapides, sur la résistance du corps et l'application de ce concept.

Au bout de 10 ans, Shu Shi Wa autorisa Kanbun à enseigner, honneur exceptionnel en Chine pour un étranger dans la ville de Fukushu (province de Fukken). Après de nombreux défis, Kanbun Uechi fut accepté comme maître par ses pairs. Mais un jour, un de ses élèves tua au cours d'une bagarre un homme qui lui avait volé de l'eau, en période de sécheresse. Kanbun fut blâmé par ce décès, car il aurait dû apprendre à son élève à contrôler sa force. Après 13 années passées en Chine, il revint à Okinawa en février 1910.

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Retour à Okinawa

Lorsqu'il revint sur l'île en février 1910, sa réputation l'avait précédé grâce aux commerçants chinois, tel que Go Kenki (1886-1940). Mais il refusa d'enseigner, il devint fermier, se maria et s'installa au Nord de l'île en mai 1910. Il gardera le silence sur son enseignement pendant 16 ans. Ce silence nous montre que dans l’ancien Okinawa, les maîtres de karaté n’ont pas enseigner facilement, et que le karaté était toujours un art secret familial dont l’enseignement était interdit au public.

Kanbun sortit de sa réserve une seule fois, lors d'une grande démonstration d'arts martiaux, il exécuta le kata Seisan. Sa technique était si parfaite que maître Itosu en fut profondément impressionné.

En 1924, Kanbun s'installa à Wakayama pour son travail. En 1926, il commença à enseigner sa discipline à quelques amis Okinawaïens en cédant à leur forte demande. En 1932, il ouvrit son dojo à Wakayama et enseignait le Pangainoon Karate-jutsu. Ce fut sa première ouverture au public. En 1946, il rentra à Okinawa en confiant son dojo à Ryuyu Tomoyose, son premier élève et il mourut en 1948.
 En 1927, Kanei rejoignit son père à Wakayama et commença son apprentissage. Après 10 ans d'entraînement rigoureux, son père accepta qu'il ouvre son dojo à Osaka puis il déménage son dojo à Hyogo en 1940. En même temps il changea le nom de Pangainoon karate-jutsu qui devint Uechi-ryu Karate-jutsu.


En avril 1942, il rentre à Nago, nord d'okinawa. Cela fait 33 ans, depuis le retour de Chine de Kanbun que le To-te, Pangainoon-ryu fut révélé au public d'Okinawa. Kanei a sacrifié sa vie entière pour développer et diffuser ce style, issue d'une discipline de self défense chinoise. Et du fait de ces 32 ans d’absence sur l’archipel Okinawaîen, il fut appelé «le karaté fantôme» jusqu’en 1960.

Kanei créa des exercices d'échauffement : Junbi-undo.
Des techniques de base : Fojo-undo.
Des applications de kata : bunkai.
Des techniques de combat organisées : Yakusoku-kumite.
De nouveaux kata pour que les débutants puissent apprendre plus facilement.

Dans les années 1940 à 1950, la pédagogie pour l'entraînement n'était pas établie donc, l'enseignement de Kanei Uechi était révolutionnaire. C’est à l’époque où tous les grands maîtres de Shurité et de Nahaté étaient opposés aux compétitions de karaté. Kanei prit l’initiative et commença en 1968 un tournoi ouvert à tous les styles de combat pieds-poings. Il continua chaque année, quand on voit la grande fréquentation de toutes les sortes de compétitions à Okinawa de nos jours, l’esprit novateur et la contribution de Kanei ne doivent pas être oubliés dans l’histoire contemporaine du karaté Okinawaïen.

Kanei Uechi fut longtemps Président de la Fédération Okinawaienne de Karate-do. Elle lui remit le dixième dan en 1977 et la ville de Ginowan lui remit le prix spécial d’honneur en 1983 pour son dévouement à la diffusion d’un karaté sain. Il a contribué à approfondir les relations amicales entre les différents styles de karaté. L’école au niveau numérique est la plus importante à Okinawa, avec une diffusion aux Etats-Unis, au Canada, en Amérique du Sud et en Europe.

Il ne faut pas oublier Shu Shiwa, l'Initiateur du Uechi-ryu et maître du Pangainoon Kanbun UECHI , le fondateur du Uechi-ryu et enfin Kanei UECHI, le restaurateur du Uechi-ryu . Surtout que ce dernier a voué sa vie pour le développement et la diffusion de ce style.

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Les particularités du Uechi-ryû

Cette école enseigne 8 kata de combat.C’est un style où la musculation et le durcissement du corps occupent une place prépondérante. La spécificité du Uechi Ryu réside dans sa technique et son exécution.

On y apprend à encaisser des coups très puissants sans aucun dommage. Il faut donc prendre en compte non seulement celui qui donne, mais aussi celui qui reçoit le coup pour juger de son efficacité réelle.

Dans ce style, la défense est toute aussi importante que l'attaque. Si l'on reçoit un coup, les muscles sont tellement bandés que l'on ne sent rien. La défense doit être aussi forte que l'attaque et l'esprit aussi fort que le corps. Il n'y a que deux points vitaux qui ne sont pas protégés par les muscles : le visage et les parties génitales.

En règle générale, si l'on développe sa puissance musculaire, on perd en rapidité. Les entraînements du Uechi Ryu ont donc la spécificité de conserver cette vitesse d'exécution. Il faut savoir être à la fois dur et souple, rapide et puissant.

La distance courte, c'est la vraie force du style. Cela fonctionne comme une tornade, plus on s'éloigne du centre, moins il y a d'énergie. Les techniques les plus efficaces sont celles qui sont éxécutées près de notre corps. Plus on est proche de l'ennemi et de son centre de gravité et plus le déplacement et la création du déséquilibre est aisée.

Des exercices au makiwara et au sac de sable sont nécessaires pour développer une puissance véritable en combat. En Uechi ryu, on attaque les points vitaux mais si l'on pénètre la garde de l'ennemi tous les impacts sont destructeurs.

Dans une discipline autre, on a parfois du mal à se débarrasser d'un adversaire plus important que soi en gabarit d'un coup de poing fermé (seiken). En revanche avec shoken (petit poing) ou même hiraken (poing à 4 doigts), la frappe sur un point corporel non protégé est la garantie de repousser l'adversaire.

C'est pourquoi la technique d'attaque du Uechi-ryu vise à envoyer l’impact de la frappe en profondeur dans le corps. Il enseigne de se placer toujours lors d'un combat, en situation de vie ou de mort. C'est l'esprit du budo authentique.

Dans un combat à mort, on vise tous les points vitaux surtout les moins protégés :les yeux et les parties. Il existe 104 points vitaux sur le corps humain.

Contrairement aux autres arts martiaux, où les compétitions sont protégées par des règles et les coups dangereux prohibés, le Uechi Ryu permet de frapper dans les jambes et au corps. Les coups de pied au visage sont autorisés, mais, ils doivent êtres contrôlés. On a le droit de saisir et de continuer le combat au sol. Cette approche du combat libre fut mise en place dés l'origine de l'entraînement de Kanbun Uechi en 1900.

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La troisième génération

Après la disparition de Kanei Uechi, le dojo de Futenma est aujourd'hui le centre mondial de cette discipline. Kanei a eut trois fils qui ont reçu son enseignement depuis l'enfance. Et Kanmei Uechi est le « fils héritier », le Soke en place. Il a lui aussi trois fils très doués dans la pratique du karaté et, conscients de leur rôle, ils transmettront le style créé par leur arrière-grand-père. L’aîné Kanshô Uechi (1971-) à deux fils, la transmission du Uechi-ryu continuera du fondateur aux descendants. Il est rare de voir un styleperdurer dans une famille de grand-père en petit-fils.

Bien que considéré comme le berceau du karaté, il est très rare de trouver des familles qui pratiquent le karaté de génération en génération.

En France le style est minoritaire, mais commence à se développer sérieusement par l'action d'un expert de haut niveau : Sensei Y.Shimabukuro. Il oeuvre pour ce karaté non Japonisé et fidèle aux racines Chinoises.

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SHUSHIWA
Shu Shi Wa

 

 

 

 

 

 

Kanei UECHI (1911-1991),

fils aîné de Kanbun

 

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Kanmei UECHI

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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            Messieurs         

SHIMABUKURO et TOYAMA

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Kansho et Kaniu UECHI

avec Philippe Perrotta

 

 

 

 

 

 

futenma.gifHunbu-dôjô Futenma

Chronologie du style

1868 : Modernisation du Japon
1874 : Naissance de SHU Shiwa à Fuzhou, dans la province de Fujian, Chine
1877 : Naissance de Kanbun le 5 mai à Izumi, dans la région de Motobu à Okinawa
1879 : Okinawa devient une préfecture du Japon
1894 : Guerre sino-japonaise
1897 : Kanbun part en mars pour la Chine afin d'éviter la conscription et apprend le Pangaïnoon Kenpo (boxe chinoise) avec SHU Shiwa
1898 : Mise en vigueur de la loi de conscription à Okinawa.
1904
 : La guerre russo-japonaise éclate. Kanbun obtient le Menkyo Kaiden diplôme de maîtrise du Pangainoon, de la part de SHU Shiwa. Kanbun veut rentrer au Japon, mais son père refuse son retour à cause de la guerre russo-japonaise
1910 : Retour de Kanbun à Okinawa en février, et se marie en mai.
1911 : Naissance le 26 juin de Kanei, fils aîné de Kanbun.
1922 : Naissance le 23 juillet de Kansei, fils cadet de Kanbun
1914 : Première guerre mondiale
1924 : Kanbun part à Wakayama pour travailler
1926 : Kanbun enseigne à ses amis, le Pangainoon Kenpo au dortoir où il travaille. Tomoyose  Ryuyu, Uehara Saburo, sont parmi ses premiers élèves
Décès de SHU Shiwa à 52 ans à Fujian, Chine
1927 : Kanei rejoint son père pour le travail, et commence à s'entraîner avec lui.
1932 : Kanbun ouvre son premier dojo à Tehira, Wakayama sous le nom de Pangainoon Ryu Karate Jutsu Kenkyusho (Institut du Pangainoon Ryu Karaté-Jutsu)
1933 : Kanbun crée le Shubukai (Association du Pangainoon Ryu Karaté-Jutsu)
1937 : Kanei obtient Menkyo Kaiden de la part de son père, et il ouvre un dojo à Nishinari, Osaka.
1938 : Toyama Seiko commence à s'entraîner avec Kanbun
1939 : Kanei se marie. Début de la seconde guerre mondiale.
1940 : Kanei déménage son dojo à Amagasaki, Hyogo. Il change le nom du style en Uechi Ryu Karaté-Jutsu en hommage à son père, fondateur de ce style.
Itokazu Seiki commence à s'entraîner avec Kanei
1941 : Naissance de Kanmei, petit-fils de Kanbun, le 10 mai. La guerre du pacifique éclate
1942 : Kanei retourne à Nago, Okinawa. Il ouvre un dojo à Miyazato, Nago.
Kansei, frère cadet, apprend avec Kanmei.
1945 : Fin de la seconde guerre mondiale
1946 : Kanbun retourne à Nago, Okinawa.
Toyama Seiko, Shinjo Seiyu, etc... s'entrainent ensemble.
1948 : Décès de Kanbun, le 25 novembre
1949 : Kanei déménage à Nodake, Ginowan. Il y ouvre un dojo puis un second dojo à Kanzatobaru, Naha
1955 : Kanei déménage son dojo à Futenma, Ginowan.
1961 : Première compétition en mai entre les dojos de Uechi Ryu
1963 : Kanei construit l'actuel Honbu Dojo (maison mère)
1967 : Kanei reçoit le titre de Hanshi 10ème Dan de la Zen Nihon Karatedo Rengokai. Il est invité au Nihon Budokan par la Fédération Japonaise de Karatedo sous la Présidence de M. Sasagawa, pour une démonstration spéciale durant le premier tournoi national de Karatedo de toute l'histoire du Japon.
Takara Shintoku et Komesu Kiyoshi l'accompagnent le 20 mars.
Kanei et Tomoyose Ryuko sont invités aux Etats-Unis par G. Mattson en septembre
1968 : Première compétition Publique organisée en septembre par le Uechi Ryu
1971 : Shubukai est changé en Uechi Ryu Karatedo Kyokai (Association Uechi Ryu Karatedo)
1975 : Kanei est nommé Président de la Zen Okinawa Karatedo Renmei (Fédération Okinawaïenne de Karatedo).
1977 : Kanei reçoit le titre de Hanshi, 10ème Dan de la Fédération Okinawaïenne de Karatedo. Le livre du Uechi Ryu, « Sei Etsu Okinawa Karatedo » est publié.
1981 : L'équipe de Uechi Kanmei: Tomoyose Ryuko, Higa Toshio, Takamiyagi Shigeru et Miyagi Minoru visitent Fuzhou, dans le Fujian pour un échange culturel et amical avec l'Association des Arts Martiaux de Fuzhou, et lui demande de rechercher la trace de SHU Shi wa
1983 : Kanei reçoit de la part de la ville de Ginowan, le prix d'honneur des sports en hommage à sa contribution pour sa diffusion du Karatedo. L'Association des Arts Martiaux de Fuzhou rend son rapport concernant SHU Shiwa à l'Association de Uechi Ryu Karatedo, le 15 novembre
1991 : Décès de Kanei le 24 février
Kanmei, son fils aîné, succède et devient le représentant de la troisième génération.

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L'Origine du Karate-Do

Les techniques de défense à mains nues sans aucune arme ni aucune armure étaient appelées le TE à Okinawa. Ces techniques ont été élaborées à partir de la boxe chinoise (le To-te) à l'époque médiévale où Okinawa (appelé les Ryukyus) faisait beaucoup de commerce avec la Chine. Le Te se développa en trois courants sous l'influence chinoise : le Shuri-te, le Naha-te et le Tomari-te.

Le SHURl-TE se rattache au courant du Nord de la Chine (Pékin)

Shuri était le centre administratif où le Roi et ses ministres habitaient, ayant de grandes relations avec les fonctionnaires et militaires à Pékin. C'est pour cette raison que Shuri-te fut inspiré des styles de la boxe chinoise pratiquée au nord de la Chine. Ce courant préconise des techniques longues, les membres supérieurs aux frappes explosives à longue distance, un travail d'esquive et des déplacements rapides rectilignes, alliés à des techniques de sauts assez rares dans les autres écoles. Il donna naissance aux styles des Shorin-ryu tel que Kobayashi-petite forêt, Matsubayashi-forêt de pins, Sukunai Hayashi-jeune forêt.

Le NAHA-TE se rattache au courant du Sud de la Chine (Province de Fukken)

Naha était le quartier des commerçants et le centre d' import-export avec la province de Fukken, Sud de la Chine. Ce courant met l'accent sur les techniques des membres supérieurs, avec des techniques circulaires à courte distance. Il nécessite un travail de respiration profond et des déplacements circulaires de peu d'amplitude. Les styles chinois du Dragon, du Tigre, de la Grue blanche et autres animaux contribuèrent à son élaboration. Il donna naissance au Goju-ryu.

Le TOMARl-TE est très proche du Shuri-te

Ce courant ressemblait tant au Shuri-te qu' on l'appelait Kyoda-te (techniques de frères) puisque ces deux quartiers partagèrent la même culture. Les gens de ces deux endroits étaient les fonctionnaires du Roi. Le Shuri-te et le Naha-te se distinguaient grâce aux techniques propres à chacun. Tomari-te était admiré plutôt à cause de la présence de nombreux experts très forts, mais pas à cause de techniques particulières. Ses katas sont absorbés dans le Shorin-ryu ou le Tomari-te Goju-ryu.

Le TO-TE est importé directement de la province de Fukken, Sud de la Chine

Du milieu à la fin du XIXème siècle où la relation entre Okinawa et la Chine était encore très prospère. Beaucoup d'Okinawaïens sont partis à Fukken pour apprendre les arts martiaux chinois. De nombreuses personnes ont réussi à avoir une grande réputation, mais peu, ont laissé leur style. Parmi eux on ne peut que citer le Ryuei-ryu et le Uechi-ryu.

Ces styles insistent sur le côté pratique et réaliste tant des mouvements que de la vitesse et de la respiration. Les mélanges des techniques circulaires et directes se caractérisent dans ces écoles. Les techniques d'endurcissement du corps sont uniques dans l'école du Uechi-ryu.

Les STYLES JAPONAIS

Il y a des styles qui ont été développés par les Okinawaïens à Tokyo ou à Osaka à partir du Shuri-te, Naha-te ou des deux. Le Shotokan-ryu a été créé par Gichin FUNAKOSHI à base de Shuri-te. Shito ryu a été créé par Kanwa MABUNI en assemblant le Shuri-te et le Naha-te. Wado-ryu a été fondé par Hironori OTSUKA, un expert de jujutsu, qui avait appris le karate avec Gichin FUNAKOSHI.

Les styles japonais sont influencés par les arts martiaux japonais tels que ie kenjutsu, le jujutsu, etc.. Ils sont aussi fort développés en compétition. Après la modernisation de Japon en 1868, la royaume Ryukyu était inséré comme un des départements japonais. Le Japon moderne décida l'éducation pour les filles et les garçons obligatoire.

Te, étant considéré comme technique secrète et familiale et devint une matière de l'éducation physique en raison de sa grande valeur pour le développement physique et mental. ITOSU Anko, le restaurateur du Shuri-te, commença l'enseignement en 1901 à l'école élémentaire, et à partir de 1905 aux collèges et aux lycées. En 1908, il fit son rapport au Service d'Education de la préfecture d'Okinawa pour que le karate soit estimé comme le Judo et le Kendo. Appréciant le rapport de Itosu, de nombreuses écoles commencèrent à adopter le karate pour l'éducation physique.

Pour cette raison, le début de l'année 1900 est considéré comme l'ouverture du karate moderne, et que Itosu est le père du karate modern. A cette époque Karate-do était simplement écrit To-te (main vide et main de Chine) ne sont pas même orthographe, mais même prononciation.

Cette écriture To-te pour karate n'était pas appropriée au nom du troisième art martial japonais, après le Kendo et le Judo ; à l'époque où le Japon avait la réputation d'être un pays riche et militairement fort.

Pour remplacer Kara (To-Chine) avec Kara (vide), Funakoshi eu le conseil d'un prêtre Zen d'Enkakuji, temple à Kamakura où on trouve un monument pour exalter des vertus de Funakoshi. Ce changement de l'écriture a été fait par Funakoshi avec une grande hésitation en 1929 à Tokyo, mais à Okinawa cela fut officiellement changé en 1936.Il semblerait que la Chine était sentimentalement plus proche que Tokyo pour les maîtres d'Okinawa.

Anko ITOSU fit de grands efforts pour faire adopter le karate aux écoles comme un art martial a égale valeur que le kendo ou le judo. Ses élèves Funakoshi et Mabuni, ou d'autres experts tel que Motobu Choki ou Uechi Kanbun, luttèrent énergiquement à Tokyo ou à Osaka pour diffuser le karate aux départements de la principale île du Japon. A commencer par Kano Jigoro (le fondateur du Judo) il a apporté beaucoup d'aides pour la diffusion du karate à l'archipel de Japon. Et il ne faut pas oublier les grands efforts des maîtres okinawaîens pour continuer à protéger le Karate comme un art martial traditionnel local d'Okinawa.

 

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